75 ans de l’école de l’air de Salon de Provence

75 ans de l’école de l’air de Salon de Provence
Cette année 2010, l’école de l’air de Salon de Provence (Bouches-du-Rhône) célèbre ses 75 ans. Une occasion pour Hervé de Saint Exupéry commandant de l’armée de l’air et François d’Agay, filleul d’Antoine de Saint Exupéry d’animer une conférence sur leur parent mardi 25 mai.
 
Dès 1946, Antoine Saint Exupéry est une référence à Salon de Provence et combien les valeurs qu’il prônait trouvent des retentissements encore aujourd’hui à l’école de l’air.
L’école de l’air prend naissance en 1935 dans les « petites écuries » de Versailles avant de migrer deux ans plus tard à Salon de Provence. Pendant la guerre, elle occupe plusieurs emplacements avant de s’installer définitivement à Salon de Provence sur la base aérienne 701 en 1946. Cette année là, la promotion prend le nom de Saint Exupéry.
 
Aujourd’hui, Salon accueille tout un éventail de formations pointues préparant aux métiers de l’air. Cet aspect de transmission de savoir et d’expérience se complète d’une culture d’ouverture à l’échelle internationale et d’un volet social. En janvier 2009, dans le cadre du plan interministériel «Égalité des Chances», les Grandes Écoles de la Défense se sont engagées dans une action de parrainage au profit de lycéens volontaires et méritants, issus de milieux défavorisés. Plus d’une trentaine d’élèves de classe de seconde des lycées Adam de Craponne (Salon-de-Provence), Emile Zola (Aix-en-Provence) et Saint-Exupéry (Marseille) participent à ce tutorat. Les parrains sont des élèves officiers de l’école de l’air et de l’école des commissaires de l’air, volontaires pour appliquer un programme largement inspiré du projet « Une Grande École : pourquoi pas moi ? », élaboré par l’ESSEC et notamment repris par Polytechnique.
 
Sauver le passé, vivre le présent, construire l’avenir, autant de valeurs défendues par Saint Exupéry et de citations puisées dans sa grande œuvre posthume Citadelle :
« Seigneur, je sais que toute aspiration est belle. (…)Celle de l’avenir à construire et celle du passé à sauver » chap. XIV
« Je ne saurai prévoir mais je saurai fonder. Car l’avenir on le bâtit » chap. XX
« L’avenir tu n’as point à le prévoir mais à le permettre » chap. LVI
« Préparer l’avenir ce n’est que fonder le présent » chap. LVI
« Le passé est irréparable, mais le présent vous est fourni comme matériaux en vrac aux pieds du bâtisseur et c’est à vous d’en forger l’avenir ». chap. LVII