Paris

Paris

Square Santiago du Chili

Paris 07

Ce jardin de quelques trois mille mètres carrés aménagé au pied du mur ouest de l’hôtel des Invalides abrite un buste d’Antoine de Saint-Exupéry, œuvre Madeleine Tezenas du Montcel.
– Square Santiago du Chili, 1 avenue de la Motte Picquet, 75007 Paris
– Un buste d’Antoine de Saint-Exupéry, œuvre de Madeleine Tezenas du Montcel.

Place du Panthéon

Paris 05

Erigée à la fin du XVIIIe siècle pour abriter les reliques de Sainte Geneviève, la basilique est devenue après la Révolution française un lieu laïque, destiné à abriter les sépulcres des personnalités les plus marquantes de la vie publique française. Écrivain de première main et aviateur renommé, mort pour la France, Antoine de Saint-Exupéry avait naturellement sa place à côté de Voltaire, Émile Zola ou André Malraux. Disparu en mer, la France a voulu lui rendre quand même l’hommage qui lui était dû et le 11 novembre 1967 une plaque est dévoilée sur une colonne du choeur : « À la mémoire de Antoine de Saint-Exupéry Poète, romancier et aviateur disparu au cours d’une mission de reconnaissance aérienne le 31 juillet 1944. »
– Une inscription à la mémoire d’Antoine de Saint-Exupéry.

Musée de l’Air et de l’Espace

93350 Le Bourget

Remplacé par les aéroports d’Orly puis de Roissy, l’aéroport du Bourget abrite maintenant le Musée de l’Air et de l’Espace qui occupe le bâtiment principal, œuvre de l’architecte Georges Labro, inauguré le 12 novembre 1937. On y trouve une des plus riche collection d’avions historiques du monde. Dans le hall consacré au développement de l’aviation entre les deux guerres, Jean-Christophe Piffaut et Juan Pablo Sepùlveda Corradini ont aménagé un lieu de mémoire singulier et émouvant : l’Espace IWC / Saint-Exupéry est un hommage rendu au pionnier de l’aviation, au pilote de guerre et à l’écrivain. Des panneaux retracent l’histoire d’Antoine de Saint-Exupéry. On peut y voir des pièces du Lightning P38 F5B n° 223 qu’Antoine de Saint-Exupéry pilotait le 31 juillet 1944 et La gourmette portant son nom retrouvée au large de Marseille.
– Musée de l’Air et de l’Espace, 93350 Le Bourget ; Métro : La Courneuve, puis le bus ligne 152 arrêt : Musée de l’Air et de l’Espace.RER B : Le Bourget, puis le bus 152 et 350, arrêt : Musée de l’Air et de l’Espace.

Aéroport du Bourget

93350 Le Bourget

Premier aéroport civil de Paris, aménagé en 1920, et le seul jusqu’à l’inauguration, en 1961, de l’aéroport d’Orly, Le Bourget est le témoin du développement de l’aviation française au XXe siècle. Promu lieutenant en octobre 1922, Antoine de Saint-Exupéry qui fait son service militaire est versé à sa demande au 34e régiment d’aviation basé au Bourget. Le 1er mai 1923, il embarque un collègue, pour un vol d’agrément sur un Hanriot HD-14 pour lequel il n’avait pas de licence. Au décollage, l’avion part en vrille et s’écrase au sol. Le passager a une fracture du crâne et Saint-Exupéry de nombreuses contusions. L’enquête établit que l’accident est dû à des erreurs de pilotage. Antoine de Saint-Exupéry est consigné au sol. Le 29 décembre 1935 à 7h01, Antoine de Saint-Exupéry décolle du Bourget, accompagné de son mécanicien André Prévot, pour un raid Paris-Saigon. Le 30 décembre à 2h45 du matin, l’avion heurte une dune et s’écrase dans le désert de Lybie.
– Aéroport de Paris – Le Bourget ;RER B : Le Bourget puis le bus ligne 152Bus 152 et 350 Porte de la Villette : arrêt DiderotBus 152 et 350 Gare de l’Est, Gare du Nord, Porte de la Chapelle : arrêt Musée de l’Air et de l’Espace

Saint-Germain-des-Prés

Paris 06

Dés son arrivée à Paris en 1917 et jusqu’au moment où il quitte la France en 1940, Antoine de Saint-Exupéry est un habitué du quartier Saint-Germain-des-Prés, lieu mythique de la vie intellectuelle parisienne. Il y passe presque quotidiennement et s’arrête à la brasserie Lipp, au Café de Flore ou aux Deux Magots, plus à l’aise pour écrire que chez lui. Alors qu’il est en retard à son rendez-vous avec Jean Prévost de la Nouvelle Revue Française, c’est à la caisse des Deux Magots, qu’il dépose le manuscrit de L’Aviateur (son premier texte a être publié), à l’attention de son ami qui doit le récupérer.
– Brasserie Lipp, 151 Boulevard St Germain, 75006 Paris
– Les Deux Magots, 6 place Saint-Germain-des-Prés, 75006 Paris
– Café de Flore, 172 Boulevard St Germain, 75006 Paris

Brasserie La Coupole

Paris 14

Antoine de Saint-Exupéry est sans doute un des plus assidus fêtards de l’intelligentsia parisienne des années 1930. Il fait le tour des troquets ouverts jusqu’à l’aube en compagnie de ses amis Léon Paul Fargue, Jean Prévost, André Beucler ou Joseph Kessel. Il se plaît au « bar américain » ou sous « la coupole » de ce vaste restaurant-brasserie inauguré en 1927. La Coupole est le repère de nombreux intellectuels et artistes dont certains des plus célèbres, ont contribué à la décoration de la salle classée monument historique depuis 1988
– La Coupole, 102 Boulevard du Montparnasse, 75014 Paris

Le Musée des Lettres et Manuscrits

Paris 06

Dans un bâtiment riche d’histoire, le Musée des Lettres et Manuscrits conserve les Lettres à l’inconnue et un chapitre majeur de Terre des Hommes intitulé Au centre du désert. Il possède également un album de 51 dessins d’Antoine de Saint-Exupéry, réalisés dans les années 1930 au crayon de couleur et à la plume. En 2010, le musée fait l’acquisition de l’unique film en couleurs connu, montrant Saint-Exupéry au cours d’une croisière sur un lac non loin de Montréal en 1942. Le musée possède bien d’autres petits trésors relatifs à Saint Exupéry à découvrir lors des expositions régulièrement renouvelées.
– Musée des Lettres et Manuscrits, 222 boulevard Saint-Germain, 75006 Paris

Mémorial de la déportation

Paris 04

Situé à l’extrémité Est de l’île de la Cité, derrière la cathédrale Notre Dame, le Mémorial des martyrs de la déportation a été inauguré le 12 avril 1962 par le général de Gaulle. Sur les murs de la crypte, des citations d’auteurs français résistants tels Louis Aragon, Paul Eluard ou Robert Desnos et bien sûr Antoine de Saint-Exupéry accompagnent le recueillement des visiteurs.
– Mémorial des martyrs de la déportation, Square de l’Ile de France, 75004 Paris

École des Beaux Arts

Paris 06

Après son échec à l’École navale, Antoine de Saint-Exupéry, s’inscrit comme auditeur libre à l’École des Beaux Arts de Paris, en section d’architecture – métier vers lequel le pousse sa mère. Il fait la connaissance de Bernard Lamotte auquel il restera lié. Bernard Lamotte fait partie du groupe d’écrivains et d’artistes avec lesquels il fait la fête dans les boîtes de Paris. En 1935, Bernard Lamotte quitte la France pour les États-Unis où Antoine de Saint-Exupéry le retrouve en 1941. En 1942, Bernard Lamotte réalise une série d’illustrations pour Flight to Arras (Pilote de guerre) exposés dans les vitrine des librairies new-yorkaises au moment de la sortie du livre.
– École des Beaux Arts, 14 Rue Bonaparte, 75006 Paris

Éditions Gallimard

Paris 07

La Nouvelle Revue française est fondée en 1908, par des passionnés dont André Gide et Jean Schlumberger. À la demande de ces derniers qui veulent associer une maison d’édition à la revue, Gaston Gallimard prend sa direction en 1911. À partir de 1919, la revue prend le nom de Gallimard et devient une des institutions les plus puissantes de la vie intellectuelle française du XXe siècle. Antoine de Saint-Exupéry rencontre les principaux rédacteurs de la NRF, André Gide, Jean Prévost, Gaston Gallimard, Charles du Bos et Ramon Fernandez, dans le salon de sa parente Yvonne de Lestrange mariée à Édouard de Trévise. À la recommandation de Jacques Rivière, directeur de la revue, Gaston Gallimard lit Manon, danseuse et L’Aviateur. Puis il propose au jeune auteur de publier ces textes dans un recueil de quatre nouvelles, et l’encourage à écrire les deux autres. Le projet reste sans suite. Gaston Gallimard propose finalement à Saint-Exupéry un contrat pour Courrier Sud, en février 1929, avec droit de préemption sur les prochains livres. Il devient ainsi l’éditeur exclusif d’Antoine de Saint-Exupéry qui signera quand même d’autres contrats, pendant l’Occupation, avec des éditeurs américains.
– Éditions Gallimard, 5 rue Sébastien-Bottin, 75007 Paris

Hôtel La Louisiane

Paris 06

Dans les premières années de sa vie parisienne, malgré le soutien de sa famille, Antoine de Saint-Exupéry connait des mois difficile. En 1919, il habite pour quelques semaines une chambre modeste de l’hôtel La Louisiane, situé au 60 rue de Seine dans le 6e arrondissement de Paris. La rue débouche sur le quai Malaquais où habite Yvonne et Èdouard de Trévise. Née de Lestrange, Yvonne est une cousine lointaine de sa mère, chez laquelle il se rend souvent.
– Hôtel La Louisiane, 60 rue de Seine, 75006 Paris

9 Quai Malaquais

Paris 06

Après son échec à l’École Navale et occasionnellement par la suite, Antoine de Saint-Exupéry est logé chez Yvonne de Lestrange, cousine de sa mère, qui occupe un hôtel particulier quai Malaquai. En 1920, il occupe une petite chambre attenante à l’appartement accessible par un escalier en colimaçon et dont les fenêtres s’ouvrent sur la Seine et le Louvre. Désordonné et toujours la tête dans les nuages, la conduite du jeune homme ne choque pas ses hôtes qui mènent eux-mêmes une vie qui se veut bohème et au-dessus des conventions de leur classe sociale. C’est à cette époque, alors qu’il croise tous les jours des célébrités du monde littéraire qui lui montrent de la bienveillance, qu’il envisage pour la première fois une carrière littéraire. Il écrit en robe de chambre dans son lit comme Balzac. Son ami des Beaux Arts, Bernard Lamotte, lui rend souvent visite, fait des croquis.
– Hôtel particulier, 9 Quai Malaquais, 75006 Paris

7 rue de Verneuil

Paris 07

En 1923 pendant les mois qui suivent la fin de son service militaire, Antoine de Saint-Exupéry écrit à sa mère « j’attends de jour en jour une décision au sujet de ma situation ». Dans cette période d’incertitude quant à son avenir, il loge parfois chez sa tante Amicie (née de Saint-Exupéry), mariée à Sidney Churchill. Déjà lorsqu’ils vivaient au Mans, Amicie Churchill recevait régulièrement sa belle soeur et ses fils, Antoine et François. À Paris, les Churchill ont un appartement rue de Verneuil où Antoine leur rend régulièrement visite.
– Immeuble, 7 rue de Verneuil, 75007 Paris

22 rue Vivienne

Paris 02

Ayant promis à sa fiancée, Louise de Vilmorin, de renoncer à une carrière d’aviateur, Antoine de Saint-Exupéry trouve un travail aux Tuileries Boiron, à la fin de son service militaire en 1923. Il est contrôleur de fabrication et chaque jour il se rend dans les bureaux de la rue du Faubourg Saint-Honoré. Il n’aime guère ce travail et se renferme dans ses soucis. Il loge dans une chambre meublée rue Vivienne qu’il quitte pour aménager 12 rue Petit dans le 19e arrondissement, chez son ami le capitaine Priou.
– Immeuble, 22 rue Vivienne, 75002 Paris

12 rue Petit

Paris 02

Fin 1924, dans les mois qui suivent les fiançailles rompues avec Louise de Vilmorin, Antoine de Saint-Exupéry habite pour un temps dans le 19e arrondissement, chez le capitaine Priou. Ils se sont liés d’amitié pendant leur séjour en Afrique. « La vie avec Priou est adorable parce qu’il a le meilleur caractère du monde. Malheureusement, nous rendons le 15 octobre [1924] l’appartement, et il va falloir en chercher un autre ». Il préside dans une petite baraque à la foire de Paris rue du Carreau du Temple dans le 3e arrondissement où ses amis viennent lui rendre visite. Il travaille « par petites bribes » à son « roman » dont il lit des passages à son ami Louis de Bonnevie. Il écrit a sa mère : « Mon roman mûrit page par page. (…) je le crois tout à fait neuf ».
– Immeuble, 12 rue Petit, 75019 Paris

Hôtel Titania

Paris 02

Engagé avec un petit salaire comme représentant des camions Saurer, Antoine de Saint-Exupéry sillonne la France et pour arrondir ses fins de mois, il est pilote d’agrément de la Compagnie aérienne française. Il vit à l’hôtel Titania un établissement bon marché de la porte de Clignancourt, tout près du quartier de Monmartre. Il ne s’y plaît guère. Sa chambre avec cabinet de toilette, au 4e étage, donne sur une façade. Il ne déjeune pas toujours, préférant s’acheter un paquet de Craven. Il réussit à convaincre son ancien camarade de régiment, Jean Escot, de venir habiter avec lui. Pendant deux années, de 1924 à 1926, Jean Escot reçoit les confidences d’Antoine de Saint-Exupéry qui lui fait part de ses projets littéraires. Censé le réveiller le matin pour le faire partir à son travail, il a beaucoup de mal à le tirer son lit. Rien d’étonnant. Ils passent leurs soirées au cinéma (Saint-Exupéry quitte la salle si le film ne lui plaît pas), au théâtre et dans des salles de concerts. Et aussi, ils fréquentent les restaurants et les bistrots qui restent ouverts jusqu’à l’aube. En 1926, Antoine de Saint-Exupéry quitte le Titania pour rejoindre Toulouse, où il est engagé par la Compagnie Latécoère.
– L’hôtel Titania a été rebaptisé hôtel Ibis Ornano, 70 bis boulevard Ornano, 75018 Paris

10 rue Castellane

Paris 08

Son roman Vol de nuit emporte un franc succès et Antoine de Saint-Exupéry reçoit le prix Fémina en décembre 1931. L’ouvrage se vend à plus de 150 000 exemplaires, il est adapté pour le cinéma et inspire même Jacques Guerlain qui lance un parfum du même nom. Plus confiant dans l’avenir de ses finances, Antoine de Saint-Exupéry loue un appartement au 10 rue de Castellane dans le quartier très chic de La Madeleine. Il dépense beaucoup, presqu’autant que sa femme, Consuelo, et il n’arrive pas toujours à payer son loyer à terme. Il écrit peu, davantage attiré par le cinéma. cependant, il se laisse convaincre de donner à la presse quelques articles : il signe dans la NRF une description de Punta Arenas en Argentine et il publie plusieurs articles sur l’aviation dans Marianne.
– Immeuble, 10 rue Castellane, 75008 Paris

5 rue de Chanaleilles

Paris 07

Début juillet 1934, Antoine de Saint-Exupéry loue un appartement au 5 rue de Chanaleilles, Paris 7e, à mi-chemin entre l’Esplanade des Invalides et les éditions Gallimard. N’ayant pas payé son loyer, il est expulsé de cet appartement en février 1936.
– Immeuble, 5 rue de Chanaleilles, 75007 Paris

5-7 rue Montalembert

Paris 07

Revenu à la fin de l’année 1935 d’une tournée de conférences au Proche Orient, Antoine de Saint-Exupéry préfère ne pas s’installer rue Chanaleilles où le concierge le guette pour lui rappeler qu’il n’a pas payé le loyer. Il rejoint Consuelo qui habite l’hôtel du Pont Royal, situé à deux pas des éditions Gallimard, et dont les auteurs fréquentent assidûment le restaurant et le bar du sous-sol. C’est à l’hôtel du Pont Royal qu’Antoine de Saint-Exupéry prépare son raid Paris-Saigon, dont il prend le départ le 29 décembre. C’est ici que Consuelo apprend dans la nuit du 30 la disparition de son mari. C’est ici qu’elle reçoit ceux venus la réconforter, puis faire la fête avec elle lorsqu’on apprend qu’Antoine de Saint-Exupéry est sain et sauf
– Hôtel du Pont Royal, 5-7 rue Montalembert, 75007 Paris

45 boulevard Raspail

Paris 06

Sélectionné pour les deux principaux prix littéraires français, le Goncourt et le Fémina, Antoine de Saint-Exupéry reçoit finalement Le Femina en décembre 1931 pour Vol de nuit. La Compagnie Aéropostale lui accorde un congé exceptionnel pour lui permettre de se rendre à Paris et recevoir son prix À Paris, il s’installe à l’hôtel Lutetia, réputé pour son faste art déco et pour accueillir dans ses chambres, au restaurant ou au bar la fleur de l’intelligentzia parisienne et des artistes de renom. Il n’y reste que quelques jours, le quittant pour se rendre avec Consuelo à Saint-Maurice-de-Rémens et passer Noël en famille. Début février 1936, le couple prend de nouveau ses appartements à l’hôtel Lutetia. Antoine de Saint-Exupéry et Consuelo viennent d’être expulsé de leur appartement de la rue Chanaleilles dont ils ne payaient plus le loyer depuis des mois. Ils logent un temps à l’hôtel, avant de louer un appartement place Vauban où ils déménagent le 1er avril 1936.
– Hôtel Lutetia, 45 boulevard Raspail, 75006 Paris

15 place Vauban

Paris 07

Le 1er avril 1936 Antoine de Saint-Exupéry emménage dans un appartement moderne, avec terrasse, place Vauban. Il le meuble que très sommairement ,craignant une saisie d’huissiers pour impôts impayés. Son bureau est une simple planche de bois sur des tréteaux. Un escalier le sépare de l’appartement de Consuelo qui occupe l’étage du dessous. Fauchés, les Saint-Exupéry ont quand même un majordome, Boris, qu’ils envoient faire les courses en taxi.
– Immeuble, 15 place Vauban, 75007 Paris Une plaque rappelle qu’Antoine de Saint-Exupéry a habité cet immeuble de 1934 à 1940 (date inexact).

52 rue Michel-Ange

Paris 16

Début 1938, Antoine de Saint-Exupéry est victime d’un grave accident au décollage de son Simoun à Guatemala City. Il passe des semaines à l’hôpital de la ville et finit sa convalescence à New York. Revenu en France au début de l’été, il est une nouvelle fois à court d’argent pour cause d’arriérés d’impôts, conséquence des frais médicaux suite aux séquelles de son accident de Guatemala, et aussi des loyers impayés. Il assume les dépenses de son épouse Consuelo, mais le couple vit pratiquement séparé. Il loue pour lui un studio rue Michel-Ange dans le 16e arrondissement et pour Consuelo un atelier dans le 7e arrondissement.
– Studio, 52 rue Michel-Ange, 75016 Paris

24 rue Barbet-de-Jouy

Paris 07

En 1938, Antoine de Saint-Exupéry vit pratiquement séparé de sa femme Consuelo, dont il couvre toujours les frais. Pour Consuelo, qui s’est toujours considérée peintre et sculpteur, il loue un atelier rue Barbet-de-Jouy. Il est situé à deux pas de l’appartement de la place Vauban qu’ils viennent de quitter. Pour lui, il loue un studio dans la rue Michel-Ange.
– Immeuble, 24 rue Barbet-de-Jouy, 75007 Paris

Le Boeuf sur le toit

Paris 08

Le Bœuf sur le Toit est un des plus célèbres cabarets parisiens d’entre les deux guerres. Antoine de Saint-Exupéry le fréquentait en compagnie d’un bande de copains dont Léon Paul Fargue, Jean Prévost, André Beucler, Joseph Kessel ou Bernard Lamotte, entre autres. Entre 1922 et 1941, il a changé plusieurs fois d’adresse, toujours dans le 8e arrondissement :1922 : 28 rue Boissy-d’Anglas. 1928 : 33 rue Boissy-d’Anglas. 1928 (fin) : 26 rue de Penthièvre.1936 : 41 bis avenue Pierre-Ier-de-Serbie. De 1941 jusqu’à aujourd’hui : 34 de la rue du Colisée.
– Le Boeuf sur le Toit, 34 de la rue du Colisée, 75008 Paris